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5 TOUBABS A DAKAR

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31 juillet 2011

Petit résumé de la dernière semaine :

 

Lundi : surf et bronzette à la plage de Yoff

Mardi : bronzette à la plage des mamelles

Mercredi : après midi souvenir au marché de Soumbédioune et soirée au centre culturel français, où nous avons bavé devant les plats écrits sur la carte et non dégustés : le mythique hamburger Mario et … le feuilleté aux poires et à la crème d’amande.

Jeudi : repos à l’appart bien mérité

Vendredi : le travail reprend, bronzette à la plage des mamelles, puis on rentre à l’appart et là, surprise : plus d’eau… Cette fois ce n’est pas à cause d’une coupure d’électricité mais le bidon général qui fuit.. Du coup c’est douche à la bouteille, on va devenir écolo (ou pas…).

Soirée avec nos amis Lillois, nos autres camarades de Paris 7, Babacar et Togo qui est venu passer le week-end à Dakar. Nos amis sénégalais nous ont appris une comptine pour enfant, à danser aussi bien que Youssou NDour, en contre parti nous avons une petite démonstration de rock et nous leur avons appris … LA MACARENA !!! En bref, une bonne soirée d’échange et de bonheur…

Samedi : c’est déjà fini, on fait les valises on troc nos derniers francs CFA, on rend les clés, direction l’aéroport…

Tout à l’heure, dans le taxi, nous avons mesuré l’ampleur des dégâts.

Il y a quatre semaines, cinq toubabs blancs comme un linge débarquaient apeurés et s’engouffraient dans un taxi en se cramponnant à la banquette. Il nous aura fallu plus de douze heures pour parvenir à sortir de l’appartement, en tenant la main de Babacar dans les rues poussiéreuses de Dakar.

Et nous voici, un mois plus tard, à repartir pour ce même aéroport, le coude sur la portière du taximan pour négocier l’aller, les gardiens de l’immeuble qui nous disent au revoir à travers la vitre et Ablaye, notre épicier, qui nous regarde partir après des adieux chaleureux. Voilà. Le Sénégal, c’était ça. C’était parvenir en quatre petites semaines à développer des relations simples et évidentes avec ceux qui nous entouraient.

Au fur et à mesure que le taxi roule vers l’aéroport, vieille guimbarde qui s’ébranle à chaque coup de volant, nous mesurons l’ampleur du changement. Nous partons debout d’une ville où nous sommes arrivés à genoux.

Dakar nous aura donné une grande leçon de vie. Et comme nous avons appris ici qu’un bonheur ne peut être entier que s’il est partagé, nous rentrons avec joie pour vous la transmettre.

Merci à tous d’avoir suivi nos péripéties, vous qui étiez notre cordon ombilical avec la maison. Le séjour s’achève pour nous, mais les liens, eux, resteront.

A bientôt !

 

 

 

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31 juillet 2011

Dimanche 24/07

 

Dimanche matin, réveil 8h15, pas de grasse mat pour nous (certaines ont déjà bien profité cette semaine..), direction… LA MESSE (désolé, personne ne s’est baptisé, c’était juste pour tester…). Après 30min, nous nous sommes discrètement éclipsés, à cause de (grâce à ?) notre ami Massamba qui nous attendais devant l’église avec sa calèche. Celui-ci nous à fait faire un petit tour de l’île, en nous faisant l’historique et en nous racontant quelques anecdotes (sur les orangers, les ponts, le maire de Saint Louis, les cloches…), on vous racontera à la maison :-)

Puis, il est déjà midi, c’est l’heure de payer Foussia pour notre hébergement (et pour qu’elle se refasse des dents), puis direction la gare routière… et nous voilà à nouveau interpelés par les rabatteurs et les chauffeurs de bus qui nous promettent un départ rapide… Finalement nous quittons Saint Louis à 15h, à l’arrière d’un minibus rempli de mouches, et dont chaque recoin a été utilisé pour placer un sénégalais, ce qui fait qu’on se retrouve parfois avec une demi fesse seulement sur le fauteuil.

Nous arrivons à l’appart, il est 22h (je vous passe les péripéties pour rentrer : en tout cas, il nous aura fallu 3 types de transport différents, beaucoup de patience et une aide précieuse des quelques Dakarois qui savaient parler français).

Allez hop, une douche, un Fataya, et dodooooo

Question à 2 francs CFA : quel est le pont le plus léger du monde ? On vous laisse méditer.

28 juillet 2011

Samedi 23 juillet : Pirogue !!

Samedi matin, c’est dans une ambiance toute guillerette qu’on se lève pour déjeuner à la table de notre hôtesse (Foussia la marocaine qui nous sourit avec toutes ses dents… enfin tous ses trous de dents) et décamper en vitesse. Faut pas traîner, aujourd’hui on a rdv à 8h30 avec Yaya notre guide et nos amis toulousains (et aussi une vieille hollandaise, ne posez pas de question) pour visiter la langue de barbarie et la mangrove ! Pas de bol, le pont qui permet de gagner le continent (le pont Faidherbe) est fermé pour le we, c’est donc en pirogue qu’on s’embarque vaillamment pour la banlieue de St Louis. Super la descente, les pieds dans la vase et les sénégalais en manque de moyens qui nous farfouillent les poches. Heureusement que nous les sénégaulois, on ne se laisse pas attraper aussi facilement. Pas de casse, donc, et nous voilà tous les 13 dans le minibus, direction la réserve de Guembeul. Ici on trouve gazelles, oryx, crabes et surtout, le clou du spectacle, les tortues ! Eh ouais Martin et sa bande ont bien tenté de nous échapper en creusant un gros trou dans le sol, mais rien ne nous arrête et nous voilà à tripoter les carapaces et à s’extasier devant les bébés tortues. L’un de nous en ramène une d’ailleurs, mais surprise ! On ne vous dira pas qui.

Et hop, nous revoilà ballotés dans le minibus, direction la pirogue « Air embouchure » qui nous fera faire le tour de la langue de barbarie (= le petit bout de terre coincé entre le fleuve Sénégal et l’océan Atlantique). D’ailleurs on voudrait pas être médisant, mais la vieille hollandaise drague le guide… Passons. Le trajet en pirogue nous laisse le temps de rôtir au soleil en admirant les oiseaux marins. Yaya nous débarque sur une côte déserte de la langue de barbarie… S’offrent à nous deux plages magnifiques, l’une attenante au fleuve, et l’autre attenante à la mer. On barbotte gentiment pendant que notre guide entame la confection du repas de midi : au menu, riz blanc-yassa-dorade grillée. On finira par se relayer avec les toulousains pour couper les oignons (et sans pleurer s’il vous plait) et déguster tous ensemble autour d’une grande nappe ce déjeuner de fête.

On a bien mangé, bien bu et notre peau de ventre bien tendue s’étend sur la natte pour une petite sieste. On débarrasse, un petit thé et après un dernier plouf pour certains, nous voici reparti à bord de notre fière pirogue. Une petite escale un peu plus loin sur la langue de barbarie nous permet d’admirer les pélicans, se reposant en nombre sur le sable chaud. Puis direction la Mangrove, destination tant attendue du voyage. Ici c’est ambiance verte et oiseaux de toute sorte. C’est ainsi qu’on pu admirer l’envol de martins-pêcheurs, hérons cendrés, tisserands, cormorans-serpents, etc… et mulets (si si, ici les poissons volent aussi !).  Les racines des palétuviers baignent dans les eaux calmes où nous défilons pour hydrater les feuilles où se cachent ces oiseaux, à l’abri du bruit et de la pollution humaine.

C’est en pirogue que Yaya nous ramène sains et saufs (à part une petite douche salée pour certains) au centre de Saint-Louis. On a faim (encore ?! Et oui !) : Ce soir c’est resto à la sénégalaise pour parisiens et toulousains qui finissent par s’échouer joyeusement au bar du coin.

Question à 2 francs CFA : quel est le pont le plus léger du monde ? On vous laisse méditer.

28 juillet 2011

Vendredi 22 juillet : Week end à saint louis

Déjà vendredi, et Dada et Elise pioncent encore. Eh oui pour elles, pas de stage le vendredi. Les trois autres courageux les retrouvent à 13 h à la gare routière et c’est parti pour prendre le bus jusqu’à St Louis ! Et que dire… Le bus Sénégalais mesdames messieurs… Le bus Sénégalais ! Ahlàlà on ne l’oubliera jamais. Nous voici en mode « coucou c’est nous », assis sur nos petits sièges, à se réjouir de n’avoir payé que 5 euros pour gagner notre destination. Une heure plus tard, toujours assis, toujours à l’arrêt, en attendant que le bus se remplisse car oui, il faut rentabiliser le gazoil et donc ne partir que lorsqu’on est au complet, on commence à déchanter. On finira par partir à 14 h, à demi-plein, direction les embouteillages de Dakar, les arrêts interminables du car infernal dans tous les bleds paumés (et parfois même en plein milieu de la brousse) pour faire monter les passagers et surtout les vendeurs en tout genre qui vendent leurs mangues/café/coton-tige et dessous de verre à travers les vitres.

Vous vous demandez quand est-ce qu’on arrive ? Ben nous aussi ! D’autant plus que la valise est sur le toit… Au final, miracle, le bus s’arrête définitivement à 20 h à Saint-Louis, ouf, on n’en pouvait plus. Faut avouer que 6 h pour faire 250 km… Bon, passons. On est arrivés ! Youpie ! Le temps de négocier un taxi pour gagner l’île, et nous voilà dans les rues colorées de St-Louis à avaler un bon dîner sénégalais.

Ce soir, on se couche tôt, on a trop mal partout (enfin surtout aux fesses) pour faire les malins.

26 juillet 2011

Mercredi 19 juillet 2011 : une journée "trop speed"

 

Salut les amis !!

Un beau matin de juillet, dans la chaleur étouffante de nos chambres (le poteau électrique du quartier était en train de grillé, gloups, donc pas de clim de la nuit), nous, les 5 sénégaulois, nous réveillèrent tardivement (même le muezzin n’a plus d’effet sur notre cycle nycthéméral (nychté…quoi ? à vos dicos=))…et la journée « tutute à fond les ballons » commença… (Mais ça, nous ne le savions pas encore).

Après un stage tranquilou (c’était l’arbre qui cachait la foret), nous nous retrouvèrent, après une synchronisation parfaite de nos montres, à la gare des pompiers (les sénégalais sont beaux et musclés, les pompiers pareil, alors les pompiers sénégalais…je vous arrête tout de suite mesdames, vous ne les verrez pas sur nos photos, il y en avait pas). Vite, il ne faut pas trainer, il y a 1h30 de route et il est déjà 13h30.

Négoc à la sénégalaise (of course, sinon c’est pas drôle n’est ce pas ?), puis nous voici embarquer dans une boite de conserve à 4 roues direction le lac Retba. Au bout de 30min de «tutute, le klaxon », cette boite de conserve se retrouva sur une route dite de « la washing machine »…et nous, on était dans la boite…bon bref, on vous laisse imaginer…1h après, nous voici arrivé : la coiffure de loic est toujours aussi parfaite, et celle de dada toujours aussi folle.

Pas le temps de souffler, un guide (ou plutôt un jeune du village, auto proclamé guide) nous saute dessus…et la négoc reprends : pas de bol mon bonhomme, on fait ça toute la journée, on est des pros : 6000fcfa au lieu de 20 000fcfa pour la visite ! Nous longeons alors ce magnifique lac…ROSE, ah on vous a pas dit, c’est le lac son petit surnom car il a une teneur en sel de 380g/l soit X fois la teneur de la mer (on offre une blague locale au 1er qui trouvera la valeur du X). Pour plus d’info sur le lac, nous vous renvoyons vers la page 132 du guide du retour 2011.

1er étape les « pecheurs » de sel, 2ème étape les dunes de l’arrivé du paris-dakar (on se serait cru au milieu du sahara avec quelques vendeurs ambulants de boucle d’oreille en plus), et 3ème étape (oui oui on enchaine aujourd’hui vous avez compris) la baignade, ou la découverte des blessures inconnues de notre corps ! Eau à 30°, plage de sel blanc, palmier…cadre idyllique en bref, sauf qu’on n’y flotte comme « des poissons morts ». Etrange sensation que de ne pouvoir nager sans avoir les pieds hors de l’eau (on offre la réponse de la blague à celui qui y arrivera=)).

Et vite, vite, ça pique, ça pique, il faut ressortir de l’eau. Un gentil monsieur nous arrose d’eau douce (et maintenant on sait apprécier la douceur de l’eau douce je vous assure=))…et « surtout n’oubliez pas le rinceur » nous répétait il. Voilà, il est dans le blog, nous ne l’avons pas oublier.

Et on poursuit avec les big boss de la négoc : les vendeurs du lac ! Achats de souvenirs… (cette partie du blog ne sera publiez qu’à notre retour de dakar)…et nous repartons tous le porte monnaie plus légers, et l’impression d’être ressorti vainqueur de ce combat.

Taxi brousse de nouveau puis taxi ville ! Arrivé à l’appart, manger, et dodo !!

Alors ça vous a plus comme journée ? Et bah nous aussi, alors tant mieux !

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21 juillet 2011

Attention : article médical

 

L’hôpital à Dakar, c’est :

-          Des pièces communes de douze patients entassés devant les ventilos crasseux

-          Des mouches au plafond, des blattes sur les lits, des moustiques sur les murs

-          Les consultations collégiales à 15 étudiants avec la clim à 17°C

-          L’examen clinique sans gants, sans masque, ambiance tuberculeux dans le couloir et lépreux assis sur ma chaise. Le masque chirurgical sensé protéger de la tuberculose est distribué tous les lundis.

-          Des soins aseptiques… enfin sur les étiquettes. Ici la stérilisation c’est le micro-onde. D’ailleurs on réutilise les champs stériles.

-          Besoin d’une petite opération dermato ? Pas de souci c’est Touré le balayeur du service qui s’en charge

-          Des ECG sans électrodes qui fonctionnent avec des ventouses

-          La réanimation sans défibrillateur, sans moniteur, sans intubateur

-          Le patient qui doit avancer tous ses frais, de sa seringue à son drap en passant par le pq

-          L’échographe qui tombe en rade en plein examen à cause des coupures de courant… Pas de souci monsieur patientez dix minutes s’il vous plait 

-          L’exode des médecins à 14 h qui s’enfuient vers leurs cliniques privées

-          La famille des patients qui habite dans le couloir et fait la tambouille dans la cour

-          Les tentes derrière l’hôpital qui attendent sagement l’épidémie de choléra

Mais l’hôpital à Dakar c’est aussi :

-          Des médecins pédagogues qui prennent le temps

-          Une sémiologie fine et systématiquement recherchée

-          Des cas passionnants qui n’existent pas en France

-          Des dossiers impeccables

-          Des patients sensibilisés, autonomes dans leur traitement

-          Une médecine qui se suffit à elle-même indépendante des examens complémentaires

Il faut croire que les médecins sénégalais sont des virtuoses sans partition.

21 juillet 2011

17/07/2011 : Départ tristoune

 

Bon, à la base, on avait l’intention de se lever tôt (si si !) pour aller à la messe du village mais bon quelques circonstances on fait que… Non. Levée courageusement, Daphné tente un éveil des troupes. C’était sans compter la pluie qui tombait depuis un moment et le découragement de Marine qui avait passé une des pires nuit de sa vie pour des raisons qu’on ne détaillera pas (Cf : repas avec les doigts la veille…).  

Pendant que les mecs profitent encore des bras de Morphée, les filles, incapable de se rendormir, se remontent le moral avec un sympathique dessin-animé.

Au réveil, c’est la dispersion : Trois marchent jusqu’au village pour retrouver Togo et ses potes et surtout choper un taxi pour le départ pendant que les deux autres restent ranger la maison.

Après un tour des familles respectives de Togo, Hey Ho et Simon, un adieu à (presque) tout le village, le trio rentre avec un taxi disponible. C’est avec grand regret mais chaleur au cœur que l’on quitte Togo et Hey Ho. Alphonse qui s’était éloigné, accourt aussi pour nous dire au revoir.

Quelques kilomètres après le départ, le taxi s’arrête, diagnostic : panne sèche. Incroyable, Tony nous fait le coup de la panne. On entend 30 minutes en plein soleil avant qu’un autre taxi nous sauve.

Retour vers la ville en taxi-brousse en passant par la réserve de Bandia, ce qui nous permet de croiser singes, vaches et hérons.

Ce soir, c’est riz – au lit.

21 juillet 2011

16/07/2011 : La Frousse dans la Brousse

 

Samedi, à nous la brousse ! On voulait de l’exotisme, on est servis ! C’est en sandales dans la savane que nous errons au gré des baobabs et des flamboyants. Une case se profile à l’horizon et nous découvrons le village de trois mille habitants où cohabitent en parfaite harmonie musulmans, catholiques et protestants. L’église catholique est une grande bâtisse qui surplombe la place principale et les vitraux qu’elle arbore sont faits… de bouteilles de verre incrustées dans du ciment !

Un petit plouf dans notre coin de paradis et nous voilà repartis à travers la brousse, de nuit, direction la maison de Marcel-Togo ! Celui-ci nous reçoit tout simplement dans sa case où logent une douzaine de personnes dans trois pièces. Nous saluons chaleureusement chaque membre de la famille et remercions les femmes qui nous ont concocté un bon petit plat local : du couscous de mil à la sauce de « Neverdie » (un arbuste dont on mange les feuilles).

Ici le dîner est un rituel à part entière ! Passé le bénédicité, nous nous lavons les mains dans une boîte de sauce tomate vide, et entamons le repas avec nos mains en mélangeant mil et sauce dans la bassine commune. Miam !

La soirée sera chaleureuse, basée sur l’échange, avec ces trois garçons qui n’ont jamais quitté le Sénégal. Ils nous ont raccompagné amicalement et nous ont laissé devant notre portail en nous faisant promettre de venir leur dire au revoir le lendemain.

Tout ça sous l’œil paternel d’Alphonse qui attendait que l’on rentre pour refermer la demeure.

En deux mots : c’était nice !

18 juillet 2011

15/07 : la Villa de la Lagune

 

Après une grasse matinée bien méritée, nous nous levons, téméraires à 12h.

Courses dans le sac, sac sur le dos, nous partons à la recherche d’un taxi brousse (un break avec 3 places sur la plage arrière. Seule possibilité pour freiner le frein moteur, ceintures seulement à l’avant, pas de radio, des mouches et des moustiques, une odeur de chèvre, pause pipi impossible, les portes ne s’ouvrent que de l’extérieur. Une expérience !)

Contre toute attente, nous sommes quand même arrivés en vie à MBodiene, dans une villa prêtée  par la famille NDiaye. Un grand merci à eux.

Là bas, nous avons été accueillis par Alphonse, gardien des lieux. La maison est immense et nous nous extasions sur tout ce que nous voyons… Nous ne savions alors pas que la petite porte verte au fond du jardin donne directement sur la lagune, laquelle se traverse la serviette sur la tête et de l’eau jusqu’aux épaules. Honnêtement, il nous faudra un certain temps avant de nous y jeter… un peu contraints et forcés par les crabes, les véritables résidents de la plage, qui grouillent par centaines sur le sable blanc.

De l’autre côté de la lagune se trouve une plage déserte digne d’une carte postale. Au premier pas dans l’eau, le constat est évident, elle est plus chaude que l’air ambiant, mais ça fait du bien quand même. On y restera un moment avant d’aller boire le thé à la menthe sénégalais avec trois jeunes du village, à l’ombre d’un palétuvier. La mangrove n’est pas très loin.

Nos trois amis habitent le village à 2 km de la villa. Ils s’appellent Marcel dit Togo, Jean-Baptiste dit Hey ho et Simon dit Bob le bricoleur. Le premier est étudiant en tourisme, le second basketteur et le troisième mécano.

Au crépuscule, nous entendons une petite voix inquiète, c’est Alphonse qui nous demande de rentrer. Pourquoi ? Surprise ! La marée a monté, ce qui rend la traversée de la lagune un peu plus compliquée (bon petit courant, eau profonde, obligés de nager à une main, sacs et serviettes en l’air… merci à Marcel, Jean Baptiste et Simon d’avoir sauvé nos affaires !)

Pour se remettre de nos émotions, petite soirée tranquille devant Indigènes.

Marcel, avant de partir, nous a proposé de venir dîner chez lui demain soir !

17 juillet 2011

14/07/2011 : Soirée chez l’ambassadeur

 

Après une matinée chaleureuse où tout l’hôpital nous a souhaité : « bonne fête nationale », nous partons vêtus de nos habits les plus… enfin les moins… décathlon. Direction la maison de l’ambassadeur.

L’ambassadeur n’a pas vraiment une maison mais plutôt un palais royal : 800m², vue sur l’île de Gorée, escaliers et colonnes en marbre, lustres en cristal, tableaux coloniaux…

Après avoir admiré le palace, nous nous jetons sur le buffet, où nous retrouvons tous les carabins affamés, dégoutés du riz, à jeun depuis 48h en attendant la délivrance gastronomique.

Il parait que l’ambassadeur a fait un discours historique qui, a commencé par « le 14 juillet 1789…. » mais on ne se souvient plus de la suite, on sirotait tranquillement notre champagne dans le jardin en guettant attentivement les serveurs avec leur plateau de petits fours.

Les gendarmes nous poussent gentiment vers la sortie, il est 21h30.

Au total, bonne ripaille, bon nectar, bonne soirée. Merci à tous pour vos impôts, on en a bien profité.

Deux regrets : le plateau de fromage qui nous est passé sous le nez et le feu d’artifice, qui n’a jamais été tiré.

Tout n’est pas perdu, guillaume a serré la main de l’ambassadeur, peut être une prochaine fois !

La soirée se terminera aux alentours de minuit, chez nos amis toulousains, qui nous ont offert un dernier verre au clair de lune.

Nous demain on fait le pont, et vous ?

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