Petit résumé de la dernière semaine :
Lundi : surf et bronzette à la plage de Yoff
Mardi : bronzette à la plage des mamelles
Mercredi : après midi souvenir au marché de Soumbédioune et soirée au centre culturel français, où nous avons bavé devant les plats écrits sur la carte et non dégustés : le mythique hamburger Mario et … le feuilleté aux poires et à la crème d’amande.
Jeudi : repos à l’appart bien mérité
Vendredi : le travail reprend, bronzette à la plage des mamelles, puis on rentre à l’appart et là, surprise : plus d’eau… Cette fois ce n’est pas à cause d’une coupure d’électricité mais le bidon général qui fuit.. Du coup c’est douche à la bouteille, on va devenir écolo (ou pas…).
Soirée avec nos amis Lillois, nos autres camarades de Paris 7, Babacar et Togo qui est venu passer le week-end à Dakar. Nos amis sénégalais nous ont appris une comptine pour enfant, à danser aussi bien que Youssou NDour, en contre parti nous avons une petite démonstration de rock et nous leur avons appris … LA MACARENA !!! En bref, une bonne soirée d’échange et de bonheur…
Samedi : c’est déjà fini, on fait les valises on troc nos derniers francs CFA, on rend les clés, direction l’aéroport…
Tout à l’heure, dans le taxi, nous avons mesuré l’ampleur des dégâts.
Il y a quatre semaines, cinq toubabs blancs comme un linge débarquaient apeurés et s’engouffraient dans un taxi en se cramponnant à la banquette. Il nous aura fallu plus de douze heures pour parvenir à sortir de l’appartement, en tenant la main de Babacar dans les rues poussiéreuses de Dakar.
Et nous voici, un mois plus tard, à repartir pour ce même aéroport, le coude sur la portière du taximan pour négocier l’aller, les gardiens de l’immeuble qui nous disent au revoir à travers la vitre et Ablaye, notre épicier, qui nous regarde partir après des adieux chaleureux. Voilà. Le Sénégal, c’était ça. C’était parvenir en quatre petites semaines à développer des relations simples et évidentes avec ceux qui nous entouraient.
Au fur et à mesure que le taxi roule vers l’aéroport, vieille guimbarde qui s’ébranle à chaque coup de volant, nous mesurons l’ampleur du changement. Nous partons debout d’une ville où nous sommes arrivés à genoux.
Dakar nous aura donné une grande leçon de vie. Et comme nous avons appris ici qu’un bonheur ne peut être entier que s’il est partagé, nous rentrons avec joie pour vous la transmettre.
Merci à tous d’avoir suivi nos péripéties, vous qui étiez notre cordon ombilical avec la maison. Le séjour s’achève pour nous, mais les liens, eux, resteront.
A bientôt !