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5 TOUBABS A DAKAR
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28 juillet 2011

Samedi 23 juillet : Pirogue !!

Samedi matin, c’est dans une ambiance toute guillerette qu’on se lève pour déjeuner à la table de notre hôtesse (Foussia la marocaine qui nous sourit avec toutes ses dents… enfin tous ses trous de dents) et décamper en vitesse. Faut pas traîner, aujourd’hui on a rdv à 8h30 avec Yaya notre guide et nos amis toulousains (et aussi une vieille hollandaise, ne posez pas de question) pour visiter la langue de barbarie et la mangrove ! Pas de bol, le pont qui permet de gagner le continent (le pont Faidherbe) est fermé pour le we, c’est donc en pirogue qu’on s’embarque vaillamment pour la banlieue de St Louis. Super la descente, les pieds dans la vase et les sénégalais en manque de moyens qui nous farfouillent les poches. Heureusement que nous les sénégaulois, on ne se laisse pas attraper aussi facilement. Pas de casse, donc, et nous voilà tous les 13 dans le minibus, direction la réserve de Guembeul. Ici on trouve gazelles, oryx, crabes et surtout, le clou du spectacle, les tortues ! Eh ouais Martin et sa bande ont bien tenté de nous échapper en creusant un gros trou dans le sol, mais rien ne nous arrête et nous voilà à tripoter les carapaces et à s’extasier devant les bébés tortues. L’un de nous en ramène une d’ailleurs, mais surprise ! On ne vous dira pas qui.

Et hop, nous revoilà ballotés dans le minibus, direction la pirogue « Air embouchure » qui nous fera faire le tour de la langue de barbarie (= le petit bout de terre coincé entre le fleuve Sénégal et l’océan Atlantique). D’ailleurs on voudrait pas être médisant, mais la vieille hollandaise drague le guide… Passons. Le trajet en pirogue nous laisse le temps de rôtir au soleil en admirant les oiseaux marins. Yaya nous débarque sur une côte déserte de la langue de barbarie… S’offrent à nous deux plages magnifiques, l’une attenante au fleuve, et l’autre attenante à la mer. On barbotte gentiment pendant que notre guide entame la confection du repas de midi : au menu, riz blanc-yassa-dorade grillée. On finira par se relayer avec les toulousains pour couper les oignons (et sans pleurer s’il vous plait) et déguster tous ensemble autour d’une grande nappe ce déjeuner de fête.

On a bien mangé, bien bu et notre peau de ventre bien tendue s’étend sur la natte pour une petite sieste. On débarrasse, un petit thé et après un dernier plouf pour certains, nous voici reparti à bord de notre fière pirogue. Une petite escale un peu plus loin sur la langue de barbarie nous permet d’admirer les pélicans, se reposant en nombre sur le sable chaud. Puis direction la Mangrove, destination tant attendue du voyage. Ici c’est ambiance verte et oiseaux de toute sorte. C’est ainsi qu’on pu admirer l’envol de martins-pêcheurs, hérons cendrés, tisserands, cormorans-serpents, etc… et mulets (si si, ici les poissons volent aussi !).  Les racines des palétuviers baignent dans les eaux calmes où nous défilons pour hydrater les feuilles où se cachent ces oiseaux, à l’abri du bruit et de la pollution humaine.

C’est en pirogue que Yaya nous ramène sains et saufs (à part une petite douche salée pour certains) au centre de Saint-Louis. On a faim (encore ?! Et oui !) : Ce soir c’est resto à la sénégalaise pour parisiens et toulousains qui finissent par s’échouer joyeusement au bar du coin.

Question à 2 francs CFA : quel est le pont le plus léger du monde ? On vous laisse méditer.

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